jeudi, février 22, 2007

Distension de langue, étendue du lointain
Un lien de plus s’étire et fait son lâche
Pour que le plus féroce reste gradé
Pour que ton « vous » reste sur ses gardes
J’entends que les règles de ta vie vacillent
J’entends que ta présence ne nous laisse qu’un différend
Adolescent trop mur sur qui le décompte fait son jour

2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

LES LACS D'UN CYGNE

Demandes-moi d’être plus grande
D’aller voir ce que les nuages font des anges
Ils dansent pour les funérailles d’un cygne
Le ballet annonce un dernier souffle
Les anges accompagnent l’envol
J’entends le claquement des plumes
J’entends l’arrivée de la pluie
Ce sont leurs pas
Ils quittent le convoi
Je ne suis pas restée grande longtemps
Toute petite je compte si mal
Qu’être sur mes gardes
Je ne connais pas
J’attends alors leurs piétinements
J’attends des regards à revendre
D’être ruisselante de leur présence
Si parfois j’ai la tête dans les nuages
Il n’y fait pas froid
Ici bas la pluie remplit les lacs
Elle est exile et sert les actes
D’un autre ballet
D’un mauvais sort
Et j'ignore qui s’en sort
Petite désinvolte
Je ne compterai pas
Te laissant libre de tes pas
Gardant l’idée de ta voix
Dans cette drôle de demande.

vendredi, février 23, 2007 7:16:00 AM  
Anonymous Anonyme said...

Beau comme l'extension viscérale d'une amicale ou amoureuse frustration,
Beau de vraissemblence
Rythmé cependant et peut-être trop vite d'une amère conclusion
Telle est ma voix
Sa résonnance à la tienne

dimanche, juin 03, 2007 2:37:00 PM  

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