mercredi, janvier 31, 2007

A travers les persiennes je vois le jour
Il est pourtant minuit qu’à cela ne tienne
Las d’une éprouvante caresse je tremble un corps
Qui montre à sa façon que le sommeil me nuit

3 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Clair de lune et boule de suie,
Les antipodes éternuent,
Tombent malades,
Tout paraît fade.
Une hirondelle s’est installée
Sur le perron lumineux.
L’obscurité était si ennuyeuse
Qu’elle s’appétait à chercher
La chaleur d’une cheminée
Dans l’antre de la clarté,
Sans contradiction.

jeudi, février 01, 2007 12:49:00 AM  
Anonymous Anonyme said...

DEVENIR EUX

Lentement mais sûrement
J’ai bâti pour ne pas lui ressembler
Victime sacrifiée
Je n’ai pas vu tout de suite
Que c’est de lui que je me rapprochais
Culpabilisé rangé
Je l’ai accueilli
Après l’avoir haï
Ne pas faire comme elle
Et je fais ces choix à lui
Choisir par dépit
Se réfugier dans l’oubli
Je mime sa maladie
Pour ne pas me souvenir
A quoi l’idéal ressemble
Et si j’ai été quelqu’un sans eux
Je ne me reconnais plus à l’évidence.

jeudi, février 01, 2007 5:49:00 PM  
Anonymous Anonyme said...

J’ai envie d’une danse
Aux regards bleus
Une transparence
Dans la main
Que je tiens
Je vais à l’opéra
Entendre ton pas
Fantôme, étrangle la légende
Vouivre, on me surnomme
Aymé m’a rendu insaisissable
Je glisse des mains de celui qui me tient
Il y voit un trésor que je ne suis pas
Je suis une femme sortie des eaux
Et qui envie les catacombes de ton opéra.

jeudi, février 01, 2007 9:26:00 PM  

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