mardi, mai 23, 2006

Dans la grande pièce, les gens bouche bée
Un théâtre d’horreur et d’absurde
Dans les rangs venaient au hasard
Des salves d’effondrement

C’est le sans cesse qui est usant
Finalement tous ces gens timides et qui parlent
Bien heureux ceux qui prennent le chemin d’un retour
Décidément, le transfert c’est les autres!

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Bouffonneries et lancers de couteaux
Satellites qui ornent mon plafond
Ce velours rouge est une invitation
A devenir l’équipage d’un bateau
Dont l’ivresse est gagnée
Quand une nouvelle fois
Rimbaud est remis en bouche.

Ce soir, l’orchestre est complet
Aux balcons, les jambes se retroussent
Ils ont suivi les petits cailloux
Croyant pouvoir dévorer Poucet.
Des loups s’agitent dans l’arène,
Et les masques refoulent
Le reste d’une autre réalité.

Visage à mille temps
Ou visage à mille existences
Le béton se construit autour
Alors que par des colonnes
Je m’efforce de tenir debout
Vous aurez été de passage
Relation, transfert vers nulle part.

mardi, mai 23, 2006 3:00:00 PM  

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