mercredi, mai 17, 2006

Petits cailloux tout doux
S’excusant d’avoir un poids
Sur mes os devenus mous
Ces anciennes vrilles me relancent
Sous les assauts déjantés
Du plus fous des bras armés
Difficile de saigner
Quand on feint d’être blessé

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Alors que la famine tiraillait les ventres
La famille triait ses enfants
Pour que petits dorment avec les loups.
Les poches des déchus s’ouvrent
Tandis que la brume recouvre la semence.
Le bon chemin courrait dans l’évanescence
Mais bien plus vite, les petits cailloux
Rendirent le fardeau aux sans sous.

jeudi, mai 18, 2006 2:40:00 AM  

Enregistrer un commentaire

<< Home