vendredi, mai 12, 2006

Dans la moiteur d’un pays qui émerge
Des malfaiteurs s’associent
Pour que les fêtes se troublent

Dans le froid des pays invincibles
Les malfrats comptent de grands noms
Tous plus agiles que la loi

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Mon pied s’avance,
L’autre prend son élan,
Le grenier souffrait
De cette timide avancée.

Un grincement familier
Mais je me sentais étranger,
Peu fier d’avoir déserté
Là où tout un monde se rêvait.

« Pourquoi la lune disparaît ? »
Les questions s’engorgeaient
Dans ce grenier qui y répondait.
« Parce que la nuit en faisait son goûter. »

Les coffres se remplissaient :
La vielle pendule de grand-mère,
Les 33 tours de mon père,
Mes premiers livres du CP.

L’heure du repas arrivait
Et je descendais m’attabler.
Un jour d’un mois de mai
Je n’y suis plus remonté.

On a verni le plancher,
Vendu les trésors sur un trottoir,
Brûlé tous mes grimoires,
Lessivé une planète habitée.

Des années à regarder
La lune se faire grignoter,
Une occasion pour y retourner
Et je fais craquer le plancher.

La poussière de fée
La cabine d’un capitaine
D’autres histoires s’étaient gribouillées
Un nouveau monde avait émergé.

samedi, mai 13, 2006 5:15:00 AM  

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