dimanche, mars 11, 2007

Artisanat, maître du brouillon
Je me mets à l’essai-erreur
Masse informe minérale
Devenu bijou moderne

6 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Abolir le temps et la distance
Et par tâtonnement
Il est un chanceux en puissance.

lundi, mars 12, 2007 4:11:00 PM  
Anonymous Anonyme said...

LA RENCONTRE

Dans les rouges, si peu de temps
Pour que la rencontre se tordre
De cire et de couleur
En éclats
De voix sinueuses
Elle s’enlace.

Plus rien ne bouge, besoin de garant
Pour ne pas se faire mordre
Par de nouvelles peurs
En garde
Pointée dangereuse
Elle s’en cache.

Dans les rouges, existe le temps
Pour apprendre d’elle
Lequel sang rapproche
En pacte
Les silences de ceux
Qui se regardent.

Plus rien ne bouge, moment élégant
Pour que la rencontre ensorcelle
Et ne décroche
Sans loi
Elle est porteuse
Et se vit du bout des doigts.

jeudi, mars 15, 2007 11:39:00 PM  
Anonymous Anonyme said...

NOUVELLE SEINE

Devant la seine, pensée amarante
Donne la teinte au récital.
La lumière est tombée,
Nul mendigot dans cette tournée
Où vagabondent ses idées.
Par les pieds, s’échappe le géant
Qui se contorsionne en surface.
Il est l’ombre
De ses expirations,
Il est l’âme
Echappée du cuivre
Et de l’incarnat.
Le sang afflue
Et c’est un océan de sens
Qui à la fontent des neiges
S’offre à la Seine
Pour l’ouverture du printemps.

lundi, mars 26, 2007 2:27:00 PM  
Anonymous Anonyme said...

Jeu de l'erreur:

Faire l'impasse d'une relecture et on met en mouvement les noms par la conjugaison...

NOUVELLE SEINE

Devant la seine, pensée amarante
Donne la teinte au récital.
La lumière est tombée,
Nul mendigot dans cette tournée
Où vagabondent ses idées.
Par les pieds, s’échappe le géant
Qui se contorsionne en surface.
Il est l’ombre
De ses expirations,
Il est l’âme
Echappée du cuivre
Et de l’incarnat.
Le sang afflue
Et c’est un océan de sens
Qui à la fonte des neiges
S’offre à la Seine
Pour l’ouverture du printemps.

lundi, mars 26, 2007 2:37:00 PM  
Anonymous Anonyme said...

Attendre le premier avril
Pour jeter à l’eau la ligne ?
Les vers semblent en sursis.

jeudi, mars 29, 2007 10:48:00 PM  
Anonymous Anonyme said...

LE VERCORS FAIT SON CIRQUE

Venez, approchez, prenez place
Avant que la combe retienne votre souffle
Les entrailles de mon cirque sont lacrymales
De mes larmes se zèbre mon calcaire
Je suis un cirque au cœur de pierre
Dompteurs abandonnent leurs fauves
A défaut de tours et de courbettes
Ils ont rugi mon arène
Le comble du trapéziste
Est les traversées qu’il fait
Sans jamais retomber
Pèlerins sans filet
Ils vous plumeront la tête
Allez, approchez, appréciez
Le magnétiseur de l’apesanteur
Les équilibristes qui s’enracinent
Mon corps s’articule au vide
Leur laissant si peu de prise
Que le sapin laissera une odeur
Une jolie folie sans cercueil
Mes découpes au ciseau
Vous laisseront sans voix
Ni femme sur cible
Ni clown visible
Que des artistes du temps
Qui raviront les plus grands
Vous entendez que le spectacle a déjà commencé
Mais le temps n’a plus besoin d’échelle
Le mien est ce jongleur sans quille
Ils appartient au No men’s land
Et fait ce qu’il veut entre ciel et terre
Allez, approchez et prenez place
Sculptez de votre chair mon Vercors
Je vous ouvre mon cirque en grand.

lundi, avril 16, 2007 1:56:00 PM  

Enregistrer un commentaire

<< Home