Devant la seine, pensée amarante Donne la teinte au récital. La lumière est tombée, Nul mendigot dans cette tournée Où vagabondent ses idées. Par les pieds, s’échappe le géant Qui se contorsionne en surface. Il est l’ombre De ses expirations, Il est l’âme Echappée du cuivre Et de l’incarnat. Le sang afflue Et c’est un océan de sens Qui à la fontent des neiges S’offre à la Seine Pour l’ouverture du printemps.
Faire l'impasse d'une relecture et on met en mouvement les noms par la conjugaison...
NOUVELLE SEINE
Devant la seine, pensée amarante Donne la teinte au récital. La lumière est tombée, Nul mendigot dans cette tournée Où vagabondent ses idées. Par les pieds, s’échappe le géant Qui se contorsionne en surface. Il est l’ombre De ses expirations, Il est l’âme Echappée du cuivre Et de l’incarnat. Le sang afflue Et c’est un océan de sens Qui à la fonte des neiges S’offre à la Seine Pour l’ouverture du printemps.
Venez, approchez, prenez place Avant que la combe retienne votre souffle Les entrailles de mon cirque sont lacrymales De mes larmes se zèbre mon calcaire Je suis un cirque au cœur de pierre Dompteurs abandonnent leurs fauves A défaut de tours et de courbettes Ils ont rugi mon arène Le comble du trapéziste Est les traversées qu’il fait Sans jamais retomber Pèlerins sans filet Ils vous plumeront la tête Allez, approchez, appréciez Le magnétiseur de l’apesanteur Les équilibristes qui s’enracinent Mon corps s’articule au vide Leur laissant si peu de prise Que le sapin laissera une odeur Une jolie folie sans cercueil Mes découpes au ciseau Vous laisseront sans voix Ni femme sur cible Ni clown visible Que des artistes du temps Qui raviront les plus grands Vous entendez que le spectacle a déjà commencé Mais le temps n’a plus besoin d’échelle Le mien est ce jongleur sans quille Ils appartient au No men’s land Et fait ce qu’il veut entre ciel et terre Allez, approchez et prenez place Sculptez de votre chair mon Vercors Je vous ouvre mon cirque en grand.
Je suis approximativement une métamorphose, un projet, une utopie, en voie de développement, en manque, clivé, en cours de révolution, en déséquilibre, en quête d'absolue, en définition, immobile et mouvant, inattrappable, muet de désir, irradié...
6 Comments:
Abolir le temps et la distance
Et par tâtonnement
Il est un chanceux en puissance.
LA RENCONTRE
Dans les rouges, si peu de temps
Pour que la rencontre se tordre
De cire et de couleur
En éclats
De voix sinueuses
Elle s’enlace.
Plus rien ne bouge, besoin de garant
Pour ne pas se faire mordre
Par de nouvelles peurs
En garde
Pointée dangereuse
Elle s’en cache.
Dans les rouges, existe le temps
Pour apprendre d’elle
Lequel sang rapproche
En pacte
Les silences de ceux
Qui se regardent.
Plus rien ne bouge, moment élégant
Pour que la rencontre ensorcelle
Et ne décroche
Sans loi
Elle est porteuse
Et se vit du bout des doigts.
NOUVELLE SEINE
Devant la seine, pensée amarante
Donne la teinte au récital.
La lumière est tombée,
Nul mendigot dans cette tournée
Où vagabondent ses idées.
Par les pieds, s’échappe le géant
Qui se contorsionne en surface.
Il est l’ombre
De ses expirations,
Il est l’âme
Echappée du cuivre
Et de l’incarnat.
Le sang afflue
Et c’est un océan de sens
Qui à la fontent des neiges
S’offre à la Seine
Pour l’ouverture du printemps.
Jeu de l'erreur:
Faire l'impasse d'une relecture et on met en mouvement les noms par la conjugaison...
NOUVELLE SEINE
Devant la seine, pensée amarante
Donne la teinte au récital.
La lumière est tombée,
Nul mendigot dans cette tournée
Où vagabondent ses idées.
Par les pieds, s’échappe le géant
Qui se contorsionne en surface.
Il est l’ombre
De ses expirations,
Il est l’âme
Echappée du cuivre
Et de l’incarnat.
Le sang afflue
Et c’est un océan de sens
Qui à la fonte des neiges
S’offre à la Seine
Pour l’ouverture du printemps.
Attendre le premier avril
Pour jeter à l’eau la ligne ?
Les vers semblent en sursis.
LE VERCORS FAIT SON CIRQUE
Venez, approchez, prenez place
Avant que la combe retienne votre souffle
Les entrailles de mon cirque sont lacrymales
De mes larmes se zèbre mon calcaire
Je suis un cirque au cœur de pierre
Dompteurs abandonnent leurs fauves
A défaut de tours et de courbettes
Ils ont rugi mon arène
Le comble du trapéziste
Est les traversées qu’il fait
Sans jamais retomber
Pèlerins sans filet
Ils vous plumeront la tête
Allez, approchez, appréciez
Le magnétiseur de l’apesanteur
Les équilibristes qui s’enracinent
Mon corps s’articule au vide
Leur laissant si peu de prise
Que le sapin laissera une odeur
Une jolie folie sans cercueil
Mes découpes au ciseau
Vous laisseront sans voix
Ni femme sur cible
Ni clown visible
Que des artistes du temps
Qui raviront les plus grands
Vous entendez que le spectacle a déjà commencé
Mais le temps n’a plus besoin d’échelle
Le mien est ce jongleur sans quille
Ils appartient au No men’s land
Et fait ce qu’il veut entre ciel et terre
Allez, approchez et prenez place
Sculptez de votre chair mon Vercors
Je vous ouvre mon cirque en grand.
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