mardi, avril 18, 2006

Quand la famille se flétrit
Quand la famille s’adoucit
Quand la famille se meurt

Quand la famille vacille
Il faut affronter sa peur
Quand la famille soupir
Il faut cerner sa douleur
Quand la famille se réduit
Il faut serrer nos cœurs

Nous ne faisons qu’être pour un peu
Nous ne faisons qu’être passeurs

3 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Des passeurs que l’on transforme en traceurs.
Faire semblant alors qu’ « être pour un peu » permet le départ facile.
Il y a des places occupées qui finissent par faire peur
Lorsqu’un traceur se doit de continuer plus droite la ligne.

Les aquarelles ne tarderont pas être noyées.
Pastels qui pleurent sur des lignes qu’elles traversent désolées.
Une ligne qu’elles ne veulent pas endommager
Lorsque de vrais paysages s’efforcent d’y rester accrochés.

mardi, avril 18, 2006 9:22:00 PM  
Anonymous Anonyme said...

Les gaufres ont été avalées par la cheminée.
Ta musique a disparu dans la manche.
On ne sortira plus des réserves ton parfum.
Tes souvenirs triés pour l’enfant que j’ai été.
Que de traits qui ont marqué les unions dans le temps!
Nous restons ensemble pour le dernier de tes tours magicien !

mercredi, avril 19, 2006 10:34:00 PM  
Anonymous Anonyme said...

Les soupçons ont été plus méfiants
Sur le cachot, pierres qui me défendent.
J’ai torturé des bouts de papiers,
Résisté et signé fatiguée
D’intimes aveux sur plusieurs portraits.

jeudi, avril 20, 2006 1:37:00 AM  

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