samedi, avril 15, 2006

Voir la vie qui palpite ailleurs
Tomber sur une crise majeure
Construire des doutes et ils reviennent

Je n’ai pas écrit cette chanson
Quelqu’un à qui déposer un dire
Et renoncer à faire office

Echapper, choir, courir et naître
Et pour la moitié d’une ivresse
Ne jamais se renier ou presque

Garder l’avance sur son ombre
Et prendre un élan de la main
L’explication est dans le texte

La peur de s’entendre dire
Qu’il faut gravir son destin
Et prendre de sa seule voie
Je suis quelqu’un d’autre depuis longtemps

Je n’ai pas écrit ce roman
J’écris des lignes qui seront celles
Qui mettent les voiles sur un secret
Et je reste assis dans le vent

2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Il n’a pas lu les astres non plus.
Par ses ancêtres du sextant
Ils étaient connus.
Le cap pouvait ne pas être savant.
Se cacher derrière des silences
Mais être derrière lui un peu de ce vent.

lundi, avril 17, 2006 5:58:00 PM  
Anonymous Anonyme said...

Les cales sont pleines
De lettres en peine
Aux adresses incomplètes.

Les eaux dormantes
Ont tout leur temps
Pour la correspondance.

Les mots feront surface
Sur des vies en place
Et prises dans la glace.

Les reflets se briseront
Mais c’est là que nous existerons
Au-delà des lignes et des questions.

lundi, avril 17, 2006 7:00:00 PM  

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