Le kleenex avait une épaule
Il a maintenant un visage crispé
L’homme hypermoderne
Et son nouveau tour de contrôle raté
Il a maintenant un visage crispé
L’homme hypermoderne
Et son nouveau tour de contrôle raté
posted by L'Ecole du lien at 13.4.06
8 Comments:
Les épaules ont rendu l’âme.
A sa place: cette crispation du siècle
Troquée pour une liberté en panne.
Les clowns ont le rire narquois
Ils jonglent et tirent sur moi
Vengeance pour un maquillage qui ne sèche pas ?
Est-ce ma faute si on ne croit plus en leurs grimaces ?
Ils aimeraient pour vrai
Ce visage grimé
Ils aimeraient avec eux
Une autre maquilleuse.
Accoudée sur une table
Etablir leurs profils
Aux regrets en déséquilibre.
Autour de cette table
Pouvoir les conduire
Loin de l’impasse.
S’écarter de la table,
Pour avoir l’illusion de maîtriser,
Et croire que la stratégie les fera basculer.
Une grenouille faisait le siège,
220° de périmètre couvert,
Et un désert d’insecte dans les airs.
Un poisson à bulles amoureux
D’un oiseau aussi malheureux.
Les eaux d’ici se marrent
De ces rencontres ratées.
Une grande lampée
Et tout a basculé !
Une grenouille a vidé la marre
D’un poisson aussi rond qu’un frelon.
Les eaux ont rejeté
Les corps noyés
D’un romantique ailé
Et d’un roi affamé
Pour celui qui aurait du rester au fond.
Faire semblant qu’elle existait
Cette gentille famille
Qui habitait ma maison de poupée.
En taille réelle,
Cette gentille famille
Se fait la belle.
Remettre dans le carton
Ce bel emballage
Et faire avec son addiction.
Ou par le scandale
Se retrouver en décalage
Dans tout ce remue-ménage.
A craie
Pourquoi la vie s’efface ?
Un mouvement
Plus rien ne parait.
Tristesse cache tendresse
Parce que le "la" n'a pas été donné
Il n'a pas pu bien commencer
Sans avoir été accordé.
A LA craie
Pourquoi la vie s’efface ?
Un mouvement
Plus rien ne parait.
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