dimanche, janvier 15, 2006

A l’heure où tu passes je me cherche déjà

C’est dans l’ombre, ses dents longues
Il y va de l’ordre du temple
Tapis dans le feuillage des idées poussiéreuses
Attentif au bruissement, léger relent de hargne

Les élus s’enlisent dans de bien mauvaises causes
Déviances au coin de la rue
Des élus complotent, des élus tranchent et choisissent
Ces lois extérieures, ces lois molles pour un électorat sans nom

Ces lois font mi-vivre, ces lois ne m’amusent pas
Ecrire l’histoire en lieu et place des hommes
Société, toi qui t’évapores, société, toi qui n’as plus d’odorat
Société telle que tu es, difficile de tendre le bras

Envoie les chiens modernes, envoie les chiens à mordre
Montrer encore du doigt, c’est du pas bien joli
Anonyme vilain si tu n’es pas là, nous t’inventerons
Trouverons bien, c’est certain, un projecteur pour toi

Chacun son éclairage, chacun sa case, chacun son quota
Rempliront à craquer les prisons ça rassure
L’amour ne s’en mêle plus, l’amour s’emmêle encore
Comme une portée insensible balayant les fausses notes

Ce vieux boutiquier à qui on brûle les livres
Ce vieux boutiquier qui s’étrangle, arrière goût déjà vu
De la langue au trépas il n’y a plus ce la
A l’heure où tu passes, je ne serai plus là