jeudi, janvier 12, 2006

Le point de fuite a disparu

Le bruit et l’odeur
L’édifice se fissurait devant nous
Comme une promesse d’électorat
Qui marchait encore et encore

Le temps sera angoissé
Telle était cette promesse
Pour une fois tenue à la lettre
La rumeur prend son élan
Comme un cadrage factice
Comme un cadrage débordement

Qui par excès clôture et boucle
Loi commune, loi singulière
Il n’y a plus que du grand écart
N’y a-t-il plus que le maillage qui m’aille

Catch me if you can
Sanctionne moi pour que je file
A quel perversion joue-t-on aujourd’hui ?
Si tu me cherches, je suis au feu rouge

Je ne peux plus rien poster à mon adresse
Le sujet n’est plus qu’un cadre
Le sujet n’est plus cadré
Il n’y a plus de cadre
Tout dispositif échoue
La limite ne borde plus
La limite déborde
Le sujet est plus que limite
Le sujet déborde car le sujet pulse

Anecdotique anecdote
Depuis qu’il faut résister
Le point de fuite n’est plus
Le point de fuite a disparu

3 Comments:

Anonymous Anonyme said...

De la prévenance ? Quelle insolence ! Je ne suis pas en sucre, je boue !


Ce que l’Autre dit me chauffe les vicères
La chaise ne suffit pas à me soutenir
Je m’emporte autant que ça sorte
A travers la porte la voix se fait forte.

De la radicalité pour garder des repères
Idéaliste c’est ce que tu me dis de pire.
Une étiquette qui dit que pour moi la vie
Serait La petite maison dans la prairie.

Quand la conversation devient violente
Brique à braque-toi de mots lancés boomerang
En pleine gueule
Ça s’engeule
Ça s’englue
Silence
Pense
Tue ?


Continue Impossible d’Etre Nommé
La barbarie du langage
Des mots qui ratent
Comme des passages
Du corps qui gratte.
Insupportable énnoncé.

La corde sensible tirée m’émeut
L’oreille cassée je me regarde un peu
Je tiens debout.
Je ne suis pas un con promis
Voilà même que je souris

Après le trou du conflit
J’ entrevois le manque.
C’est ce qui me soutient.

Je suis du caramel.

jeudi, janvier 12, 2006 10:50:00 PM  
Anonymous Anonyme said...

Les rats et le navire

Des marins perdus en mer
Pleuraient en s’arrachant les cheveux
Crachaient leurs dents par dessus bord
S’apitoyaient sur leur sort

A la place de la vigie
Le capitaine s’était posté
Prêchant le contrôle la patience la bonté
Tandis que sur le pont les hommes se dévoraient

En cale, des rats furent émus.
Et face aux matelots en peine
Entamèrent une sarabande
Pour divertir la contrebande

Les naufragés s’arrêtèrent net
Le premier ravala sa dent
Le second eut un rictus
Le troisième ajusta son crochet

Dans une frénésie joyeuse
Electrisant les pores
Les marins requinqués
S’abandonnèrent alors

A la plus mémorable

Ratonnade.

Morale : Quand le chat n’est pas Loi
Le rat rit pas

jeudi, janvier 12, 2006 11:00:00 PM  
Anonymous Anonyme said...

Ok.
Le sujet déborde et alors.
Il y a des feux rouges et des carrefours que l’on franchi
Les rêves à ne pas faire qui nous font perdre nos points de fuite,
Et alors que déborde ce que l’on peut retenir.

Tu ne peux soulever une assemblée
Et perdre le point de fuite.
As-tu vu de quel rêve il s’agissait ?
La 3ème dimension n’est plus et alors !

Tu ne me pousseras pas dans les tranchées,
Car c’est la balle assurée.
La vue et l’ouie ne suffisent plus n’ont plus
Parce que justement le sujet pulse.

Aucune limite on ne s’était fixé
Mais pourquoi aux autres m’afficher.
Tu m’y as poussée.
Bien sûr si je pouvais…

Sanctionner, je ne sais pas faire,
Commander, je ne sais pas faire,
Il y a des hommes qui ne peuvent s’en passer
Mais moi je ne peux assumer pour l’autre ce défaut de liberté.

Ne file pas et alors j’essaierai de te trouver.
Au feu rouge...

samedi, janvier 14, 2006 3:46:00 AM  

Enregistrer un commentaire

<< Home