lundi, novembre 20, 2006

Je censure, tu censures
Nous ne faisons que susurrer
Abyme, toi et ton trou d’angoisse

2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

SE DEFENDRE

Elle déguise ses fers
En lacets de vipère,
Elle souffle cet air
Sans manquer d’air
Pour que se laissent faire
Vipère et tonnerre.
Vouloir charmer ceux qui occupent ses nuits,
Leurs ondes qui font d’elle une soumise
Et sentir seules les gouttes de la pluie.

Elle déguise ses vers
Comme elle déguise ses fers,
Elle croit en la mélodie
Qui fera d’elle une affranchie,
Elle croit en l’image
Qui fera d’elle une vague,
Elle demande donc au réel
A quoi ressemblent ses fers
Et ce que rassemblent ses vers.

Elle déguise un signe de terre,
Sa nervosité qu’il renferme,
En signe d’eau d’Iroise,
Dont l’écueil apprivoise.
Elle relie engourdie les pistes
Qui s’étendent à l’infini.
A sa question pour la catharsis :
Ce qui n’est pas transparent
N’appartient plus à la conscience.

lundi, novembre 20, 2006 8:56:00 PM  
Anonymous Anonyme said...

"Quand il me prend dans ses bras, qu'il me parle tout bas, je vois la vie en rose"
Quand il lui arrache le bras, qu’elle crie de lui laisser la main, je pense à Yves Klein
Quand le corps embrasse le lin, qu’elle dépasse le vide, je vois l’invisible
Quand il met son bras dans l’abyme, qu’elle s’articule à la chair, j’use du bleu au rose.

mardi, novembre 21, 2006 1:39:00 AM  

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