Elle déguise ses fers En lacets de vipère, Elle souffle cet air Sans manquer d’air Pour que se laissent faire Vipère et tonnerre. Vouloir charmer ceux qui occupent ses nuits, Leurs ondes qui font d’elle une soumise Et sentir seules les gouttes de la pluie.
Elle déguise ses vers Comme elle déguise ses fers, Elle croit en la mélodie Qui fera d’elle une affranchie, Elle croit en l’image Qui fera d’elle une vague, Elle demande donc au réel A quoi ressemblent ses fers Et ce que rassemblent ses vers.
Elle déguise un signe de terre, Sa nervosité qu’il renferme, En signe d’eau d’Iroise, Dont l’écueil apprivoise. Elle relie engourdie les pistes Qui s’étendent à l’infini. A sa question pour la catharsis : Ce qui n’est pas transparent N’appartient plus à la conscience.
"Quand il me prend dans ses bras, qu'il me parle tout bas, je vois la vie en rose" Quand il lui arrache le bras, qu’elle crie de lui laisser la main, je pense à Yves Klein Quand le corps embrasse le lin, qu’elle dépasse le vide, je vois l’invisible Quand il met son bras dans l’abyme, qu’elle s’articule à la chair, j’use du bleu au rose.
Je suis approximativement une métamorphose, un projet, une utopie, en voie de développement, en manque, clivé, en cours de révolution, en déséquilibre, en quête d'absolue, en définition, immobile et mouvant, inattrappable, muet de désir, irradié...
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SE DEFENDRE
Elle déguise ses fers
En lacets de vipère,
Elle souffle cet air
Sans manquer d’air
Pour que se laissent faire
Vipère et tonnerre.
Vouloir charmer ceux qui occupent ses nuits,
Leurs ondes qui font d’elle une soumise
Et sentir seules les gouttes de la pluie.
Elle déguise ses vers
Comme elle déguise ses fers,
Elle croit en la mélodie
Qui fera d’elle une affranchie,
Elle croit en l’image
Qui fera d’elle une vague,
Elle demande donc au réel
A quoi ressemblent ses fers
Et ce que rassemblent ses vers.
Elle déguise un signe de terre,
Sa nervosité qu’il renferme,
En signe d’eau d’Iroise,
Dont l’écueil apprivoise.
Elle relie engourdie les pistes
Qui s’étendent à l’infini.
A sa question pour la catharsis :
Ce qui n’est pas transparent
N’appartient plus à la conscience.
"Quand il me prend dans ses bras, qu'il me parle tout bas, je vois la vie en rose"
Quand il lui arrache le bras, qu’elle crie de lui laisser la main, je pense à Yves Klein
Quand le corps embrasse le lin, qu’elle dépasse le vide, je vois l’invisible
Quand il met son bras dans l’abyme, qu’elle s’articule à la chair, j’use du bleu au rose.
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