mercredi, septembre 27, 2006

Se coucher ou suivre
Le lit ou la suite
Un mannequin s’interroge

Dans les méandres des univers enfumés
Derrière ma veste de soi
J’endosse les bénéfices

Trop vert le tapis
Ma jeunesse me tuera
J’entre mais si je flambe

Entre les tables je la perçois
Seule robe parmi les rouges
Je suis sensible à sa force-vice

Encore quelques verres à l’œil
Je tire plus vite que mon ombre
Le bruit, les lumières, sa voix

Je déambule, je suis sonné
Un coffre trop fort
Des valises se referment

Une ville dans le désert

2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

- On double le tirage, trois est un mirage, les jeux sont faits -

Un fantôme en habit noir.
Discrétion et artéfact déclenché.
Moment basculé,
Nouveau né du passé,
Kidnappé sans agressivité.
Ni flash, ni rafales,
Que des hors sujets
Sans manière attachée,
Nets ou bougés.

Un regard persistait :
Capture de cet homme costumé,
Résonnant avec le roulement des dés.
Modernité historisée,
Ou photographie hystérisée.
Par elle, tenir une jouissance,
La sienne, entre désir et croyance.
Il se rapprochait d'elle, main serrée
Au moyen d'un hasard coloré.

Il déambulait ce soir
Entre robe rouge et habit noir.
Il avait été vu des deux,
Habits de soi devant eux.
Ils y épinglaient une force factice.
Un vice de forme ne peut mentir
A la photographie qui expie
Des portraits sans compromis.

Cette nuit, lui seul était visé.
Entre les tables elle s’aventurait
Tandis que le fantôme s’était arrêté
Pour ne prendre qu’un seul cliché :
Ce que de soi laissait voir la veste.
En habit noir,
En mémoire,
En robe rouge, elle le garderait.

mercredi, septembre 27, 2006 8:17:00 PM  
Anonymous Anonyme said...

Elle a perdu la saison
Sa pudeur tombe
Et elle se déshabille.

Les coquillages se calcifient
Les arbres assument leur calvitie
Et elle, 6 pieds de haut, respire
Un peu de sa candide folie.

Les médecins ont parlé
De shizo qui frémit
Chez une gamine délurée
Qui trouve que deux
C’est mieux.

jeudi, septembre 28, 2006 12:11:00 AM  

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