jeudi, septembre 28, 2006

Idéal de vapeur
Ça décollait sec même les yeux
Ivre caressant les voilures
Il mâchait du papier pour vivre

4 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Les vers sont pleins.
L’ivresse ne tarira pas.
Rassurer les voitures.
Une caresse, je signe!
Un contrat, manipuler des lignes,
Voilà qu’on ne veut pas de moi !
Il faut croire que le papier nourrit,
Que la poésie désaltère
Par des mains portées aux lèvres.
Les paumes démangent, brûlent...
La sève monte...

jeudi, septembre 28, 2006 9:15:00 PM  
Anonymous Anonyme said...

Les rêves rattrapés se rassemblent
Pare-chemins à l’aveuglement
Les écrire à l’encre sympathique
Lorsque le correspondant existe
Frileux, les uns après les autres
Une bougie réchauffe tous les mots.

Qui l'allumera?

jeudi, septembre 28, 2006 11:27:00 PM  
Anonymous Anonyme said...

Rires mesquins
Du sang sur les mains
Le corps lassé, lacéré
Ne me regardez pas!
J’ai sauvé mon âme
Laissez ce corps macéré.

jeudi, septembre 28, 2006 11:38:00 PM  
Anonymous Anonyme said...

Dormir sur ses deux oreilles,
Bien souvent je vais à l’aurore.
Cette nuit ressemblait à la sienne.
L’antre de Van Gogh,
Au-delà du sommeil,
Démence ou colère,
Comment m’aurait-il dessinée
Ainsi figée dans son entrée.
Un pas en arrière
Mes yeux se referment
Le vide caresse impassible
L’entre de mes doigts
L’entre de mes cuisses
Si différente la tenue de mes bras
Si enivrant, ma peau est plus sensible
A mesure que le souffle m’aspire.
Ma nuque se tend en arrière
Il la tire vers ce mystère
Que la chute a ouvert.

samedi, septembre 30, 2006 2:03:00 PM  

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