jeudi, février 16, 2006

De l’asymptote au symptôme
Jamais vraiment atteint
D’une quadrature qui se cherche

9 Comments:

Anonymous Anonyme said...

L’heure exécutera
Ceux qui se laissent étourdir.
L’heure agacera
Ceux pour qui les « il faut », riment avec agir.

Jamais assez de temps
Parce qu'il ne sait pas ce qu'il attend.
Jamais assez d’attente
Pour savoir ce qu'il veut vraiment.

Toujours ce sentiment d’être à contretemps.
Il n’est pas facile ce rythme à prendre.
Proche du tempo et surtout à côté,
Il est néanmoins possible d’en sortir soulagé.

Plus difficile lorsque le sens est farfelu.
Plus difficile lorsqu'il s'avoue perdu.
Etre à côté, se frôler et pouvoir uniquement se taire,
Plutôt que ça, la fuite en solitaire.

L’heure se cabrera parfois devant lui
C’est tout ce qu'il peut faire.
Sa course se poursuivra malgré lui.
Elle sonnera et pourtant elle si nécessaire.

Des explications de textes
Parce que ce qui est claire pour lui
Ne l’est pas pour elle.
Le temps d’à côté n’est que prétexte.

Elle prend à l’envers
Parce qu’au moins, c’est un sens!
Prendre ce qui s’extrait de l’évidence
Ne peut pas lui plaire.

A lui de reprendre au début
Ou par la fin du début
Pour que farfelu
elle ne le considère plus.

Il conservera les derniers moments,
Parce qu’ils sont plus forts dans l’affolement,
Mais il tâchera de mieux interroger
Ces nombreuses horloges mal lunées !

jeudi, février 16, 2006 10:14:00 PM  
Anonymous Anonyme said...

Le diable est mis en boîte.
Mais il ne veut pas y laisser les doigts.
Colophon de son carton donc,
Celui qui signe,
Et que l’on désigne.
Pourtant il n’est qu’un indic’.

vendredi, février 17, 2006 1:39:00 PM  
Anonymous Anonyme said...

Le fard perd de son éclat
A mesure que ses soupirs se mélangent aux siens.
Sur l’écueil de la retenue, le corps lâche.

lundi, février 20, 2006 1:01:00 AM  
Anonymous Anonyme said...

Ils glissent lentement,
Doucement se lient, se délient,
Sur eux, le trouble se tresse silencieusement.

lundi, février 20, 2006 5:45:00 PM  
Anonymous Anonyme said...

Cent questions
Sans bâillon
Et les doutes brayeront.

mardi, février 21, 2006 9:16:00 PM  
Anonymous Anonyme said...

Se modèlent les lignes qu’elle lit.
Autant de mondes dans les livres
Que de raisons d’être surprise.
Lire au dessus des mots aussi,
Son histoire que l’ennui piétine.

Sur les pages elle ferme les yeux.
Fini la distance ! Ressentir mieux.
Elle n’essaie plus de comprendre,
Elle ne veut plus attendre,
Et saisit l’argile pour élément.

Se modèle la vie qu’elle polit.
Autant d’irrégularités dans l’argile
Que de raisons à la modération trop polie.
Polir, plutôt que le heurt difficile,
Son histoire, qui aurait du conter ces fantaisies.

mercredi, février 22, 2006 7:21:00 PM  
Anonymous Anonyme said...

Coule sur ses joues rougies
La pluie qui gagne sa sympathie
Tant les murs ont provoqué l’asphyxie.

jeudi, février 23, 2006 3:53:00 PM  
Anonymous Anonyme said...

Pour des sucreries aux rires,
L’ogrerie doit fermer boutique.
Dites à l’innocent de revenir !

samedi, février 25, 2006 12:42:00 PM  
Anonymous Anonyme said...

Ranger ce qui parait,
Et les coffres sont pleins à craquer.
Acharnée, la débâcle reste étalée.

dimanche, février 26, 2006 3:07:00 AM  

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