L’heure exécutera Ceux qui se laissent étourdir. L’heure agacera Ceux pour qui les « il faut », riment avec agir.
Jamais assez de temps Parce qu'il ne sait pas ce qu'il attend. Jamais assez d’attente Pour savoir ce qu'il veut vraiment.
Toujours ce sentiment d’être à contretemps. Il n’est pas facile ce rythme à prendre. Proche du tempo et surtout à côté, Il est néanmoins possible d’en sortir soulagé.
Plus difficile lorsque le sens est farfelu. Plus difficile lorsqu'il s'avoue perdu. Etre à côté, se frôler et pouvoir uniquement se taire, Plutôt que ça, la fuite en solitaire.
L’heure se cabrera parfois devant lui C’est tout ce qu'il peut faire. Sa course se poursuivra malgré lui. Elle sonnera et pourtant elle si nécessaire.
Des explications de textes Parce que ce qui est claire pour lui Ne l’est pas pour elle. Le temps d’à côté n’est que prétexte.
Elle prend à l’envers Parce qu’au moins, c’est un sens! Prendre ce qui s’extrait de l’évidence Ne peut pas lui plaire.
A lui de reprendre au début Ou par la fin du début Pour que farfelu elle ne le considère plus.
Il conservera les derniers moments, Parce qu’ils sont plus forts dans l’affolement, Mais il tâchera de mieux interroger Ces nombreuses horloges mal lunées !
Le diable est mis en boîte. Mais il ne veut pas y laisser les doigts. Colophon de son carton donc, Celui qui signe, Et que l’on désigne. Pourtant il n’est qu’un indic’.
Se modèlent les lignes qu’elle lit. Autant de mondes dans les livres Que de raisons d’être surprise. Lire au dessus des mots aussi, Son histoire que l’ennui piétine.
Sur les pages elle ferme les yeux. Fini la distance ! Ressentir mieux. Elle n’essaie plus de comprendre, Elle ne veut plus attendre, Et saisit l’argile pour élément.
Se modèle la vie qu’elle polit. Autant d’irrégularités dans l’argile Que de raisons à la modération trop polie. Polir, plutôt que le heurt difficile, Son histoire, qui aurait du conter ces fantaisies.
Je suis approximativement une métamorphose, un projet, une utopie, en voie de développement, en manque, clivé, en cours de révolution, en déséquilibre, en quête d'absolue, en définition, immobile et mouvant, inattrappable, muet de désir, irradié...
9 Comments:
L’heure exécutera
Ceux qui se laissent étourdir.
L’heure agacera
Ceux pour qui les « il faut », riment avec agir.
Jamais assez de temps
Parce qu'il ne sait pas ce qu'il attend.
Jamais assez d’attente
Pour savoir ce qu'il veut vraiment.
Toujours ce sentiment d’être à contretemps.
Il n’est pas facile ce rythme à prendre.
Proche du tempo et surtout à côté,
Il est néanmoins possible d’en sortir soulagé.
Plus difficile lorsque le sens est farfelu.
Plus difficile lorsqu'il s'avoue perdu.
Etre à côté, se frôler et pouvoir uniquement se taire,
Plutôt que ça, la fuite en solitaire.
L’heure se cabrera parfois devant lui
C’est tout ce qu'il peut faire.
Sa course se poursuivra malgré lui.
Elle sonnera et pourtant elle si nécessaire.
Des explications de textes
Parce que ce qui est claire pour lui
Ne l’est pas pour elle.
Le temps d’à côté n’est que prétexte.
Elle prend à l’envers
Parce qu’au moins, c’est un sens!
Prendre ce qui s’extrait de l’évidence
Ne peut pas lui plaire.
A lui de reprendre au début
Ou par la fin du début
Pour que farfelu
elle ne le considère plus.
Il conservera les derniers moments,
Parce qu’ils sont plus forts dans l’affolement,
Mais il tâchera de mieux interroger
Ces nombreuses horloges mal lunées !
Le diable est mis en boîte.
Mais il ne veut pas y laisser les doigts.
Colophon de son carton donc,
Celui qui signe,
Et que l’on désigne.
Pourtant il n’est qu’un indic’.
Le fard perd de son éclat
A mesure que ses soupirs se mélangent aux siens.
Sur l’écueil de la retenue, le corps lâche.
Ils glissent lentement,
Doucement se lient, se délient,
Sur eux, le trouble se tresse silencieusement.
Cent questions
Sans bâillon
Et les doutes brayeront.
Se modèlent les lignes qu’elle lit.
Autant de mondes dans les livres
Que de raisons d’être surprise.
Lire au dessus des mots aussi,
Son histoire que l’ennui piétine.
Sur les pages elle ferme les yeux.
Fini la distance ! Ressentir mieux.
Elle n’essaie plus de comprendre,
Elle ne veut plus attendre,
Et saisit l’argile pour élément.
Se modèle la vie qu’elle polit.
Autant d’irrégularités dans l’argile
Que de raisons à la modération trop polie.
Polir, plutôt que le heurt difficile,
Son histoire, qui aurait du conter ces fantaisies.
Coule sur ses joues rougies
La pluie qui gagne sa sympathie
Tant les murs ont provoqué l’asphyxie.
Pour des sucreries aux rires,
L’ogrerie doit fermer boutique.
Dites à l’innocent de revenir !
Ranger ce qui parait,
Et les coffres sont pleins à craquer.
Acharnée, la débâcle reste étalée.
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