samedi, juin 02, 2007

Presser un précieux, une goutte suffit
Goût de l’amer j’en fabrique à tour d’yeux
Antique vue privée de son message d’adieu

4 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Saisir le désir ou la chance:
Celle d'exister
Le sentir, frais comme le doute, l'appaisement furtif ou l'impensable certitude...mais
Saisir comme pour mieux accrocher rapprocher ou raccrocher les branches d'un roseau souple et pliant sous le vent de l'existence.
J'arrive, je m'y tiendrai

dimanche, juin 03, 2007 11:52:00 AM  
Anonymous Anonyme said...

De ces gens qui fuyaient
Une parodie de l’apocalypse.
La ville s’inondait de la nuit
A la nuit elle s’aliénait.
Le vent s’engouffrait dans les pleins,
Reniflait dents serrées
Les tours qui se remplissaient.
Leurs corps se figeaient,
Empalés par la pluie qui les traversait.
Ils avaient défié la gravité.
Faces contre terre, démunis,
Ils s’accrochaient à cet ultime
Pour être conduits à l’échafaud.
L’aveu de sa culpabilité
Fut ravalé et ignoré
Il ne voulait pas qu'elle ait ce fardeau.
Dans cette distorsion du temps,
Se tétanisaient deux amants.

dimanche, juin 03, 2007 4:43:00 PM  
Anonymous Anonyme said...

Le désir est précieux.
De l’amertume on en fait l’absinthe.
Liquide qui s’écoule entre eux
Lorsque les choix ils n’en font aucun,
Lorsque de leurs choix ils n’en font rien,
Lorsque le soulagement ne vient pas
Et que le désir n’est plus là.

dimanche, juin 03, 2007 4:58:00 PM  
Anonymous Anonyme said...

Si je chevauche ou m’envole
Je ne serais plus celle
Que le vent recèle
L’enfant voulait une approche

Si je fauche ou vole
Je serais celle
Que les chants querellent
L’enfant voulait mettre en poche

Si la terre et l’air convolent
Je serais celle
Que le temps promet
L’enfant voulait de cette noce

Si la bride tarit et la bague gage
Je ne serais plus de celle
Pour qui l’aigle et la jument
Promettent à l’enfant l’élan.

mercredi, juin 06, 2007 12:53:00 AM  

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