lundi, janvier 30, 2006

La comtesse défraîchie négocie sa bascule
Pour Tenir sa tête à son corps
Paie son amant à prix d’or

2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

TROIS COUPS

Une porte à tourniquet
Incognito trépassait
Et c’est ainsi que j’entrais.
Un rescapé du blizzard.
Le cahier de présence
Ne présentait pas d’absent.
Pouvait alors commencer
La ronde de la bise sans foulard.
Sans surprise j’y participais.
Pailleté pour faire mon show.
I’m just a gigolo.
Voilà ce que j’étais.
Voilà comment ils me voyaient.

Ils lorgnaient sur ma vêture.
Soldée mais de haute couture !
De l’apparat en voici en voilà,
Une cigarette qui ricane,
Voilà ce qu’il me fallait.
Voilà ce qu’ils m’offraient.

Les égarés du comptoir ?
Ou m’associer aux faire-valoir ?
Je les choisissais toujours
Ceux qui ont le beau discours.
Voilà ce que je serais
Voilà ce qu’ils étalaient.

Un temps immobile
Incorrigible
Des appéros au mélo
Bien rodés les pardons
Au "merci" femmes de Baron
Je connaissais la chanson
I’m just a gigolo.
Au café des Arts
Les étrangers se font rares.
C’était rassuré que je rentrais
6 temps et cette identité.
Voilà ce que j’étais.
Voilà comment ils me voyaient.

lundi, janvier 30, 2006 4:58:00 PM  
Anonymous Anonyme said...

Un petit aussi...

Elle se fout du sophiste.
La comtesse tire à tour de bras
Ce que Monsieur le comte lui octroie.

lundi, janvier 30, 2006 5:33:00 PM  

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