samedi, juillet 22, 2006

Les gens s’évaporent par leurs sens favoris
S’évanouir dans la nouveauté d’une allégresse
Ils retrouvent je ne sais quel mordant
La musique ne fait qu’appâter crânement l’homme
Pour le frustrer du sentiment d’être total

Maîtrise ta vie, méprise tes sentiments
Ce discours fait écho à la rage du délice
Entrevue, porte d’entre tous les bâillements
Briser tous les jours la saynète du manquant
Un bonheur qui s’appartient dans la peine

Films et romans d’amour étirent leur morale
Pour livrer leurs secrets sur le plaisir de l’instant
Au moment où l’homme dessert ses pièges à sentiments
Il sombre dans une pure folie pulsionnelle
Passages à l’acte, passages transitionnels

Un et un font le désespoir des deux
Disposé à abattre cette dernière porte
Quand l’homme aura sacrifié trop de générations
Il comprendra qu’il ne peut pas plus filer sur une étoile
Que mentir à l’Autre sa condition de mourant

3 Comments:

Anonymous Anonyme said...

La flamme courbait, soufflée par le vent,
Elle résistait à une fin latente.
Le creux de sa main s’est rapproché.
Bien qu’elle restait toujours captive,
Grâce à son geste elle s’est redressée
Finir d’écouler sa vie de cire.

samedi, juillet 22, 2006 11:35:00 AM  
Anonymous Anonyme said...

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samedi, août 12, 2006 10:00:00 AM  
Anonymous Anonyme said...

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jeudi, août 17, 2006 3:14:00 PM  

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