lundi, juin 19, 2006

J’acte qu’il arrive sur un cheval blanc
Il jacte pour essayer de dire
Qu’il déboule encore du néant

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

A la fin, des nuances de gris vrillent
Pour traîner avec la tombée de la pluie.
J’abaisse la garde,
Les lumières se rallument,
Le bruit devient sourd,

Au début, le néant ne vit qu’une tentative
Pour essayer de le remplir par un cri.
J’enlève le pied de l’étrier,
Le tonnerre assomme,
Les vitres ont tremblé.

Bien ailleurs, des fusées vrillent
Pour qu’un temps ne s’inonde pas.
J’allume une bougie,
L’artificier la saisit,
Le ciel prend la couleur grenat.

lundi, juin 19, 2006 4:37:00 PM  

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